Visites et déplacements sur l’île de Bali
La plus manière la plus agréable de visiter l’île est de le faire en couple ou en petit groupe d’amis. Pour vos premiers séjours, il est presque indispensable de prendre un guide si vous voulez rapidement comprendre Bali. Ce qui entraîne en principe l’utilisation d’une auto, sauf à avoir recours à des guides que l’on peut trouver à l’entrée des monuments. Ne pas utiliser de voiture implique alors le déplacement en scooter, car les transports en commun sont quasi inexistants et, si l’on en trouve, ils sont plutôt lents à cause d’arrêts multiples, que vous ne programmez pas plus que leur itinéraire. Pour la découverte des rizières, le scooter est, avec la marche à pied (“trecking”), le meilleur moyen de réussir les plus beaux clichés. Si, comme nous, vous êtes trop vieux pour vous risquer à utiliser ce moyen de locomotion, ne vous désespérez pas, en voiture avec un bon guide, vous découvrirez rapidement les plus beaux sites et vous aurez aussi la possibilité de crier “stop”, lorsque vous apercevrez un site que vous voulez mettre dans votre boîte. Pour en terminer avec le scooter, moyen le plus économique, mais aussi le plus dangereux, sachez que la circulation sur les routes de Bali est en général très dense et peu rapide car réglée par l’abondance impressionnante de ces engins. Comptez une vitesse moyenne inférieure à 30 km/h, car, même si vous sortez des zones à forte circulation, les routes sont très étroites et sinueuses. Il est impératif que chaque passager du scooter porte un casque, car les accidents sont assez fréquents.Traitons maintenant du cas du déplacement en voiture. Il est recommandé de prendre un chauffeur plutôt que de prendre le volant soi-même, car il y a beaucoup d’enfants sur les routes de Bali et il vaut mieux ne pas être le chauffeur en cas d’accident. De plus, sachez que la conduite est à gauche, ce qui implique une attention très soutenue incompatible avec la dégustation visuelle des paysages traversés. En tous les cas, si vous passez outre cette recommandation, sachez qu’il vous faudra un permis international pour pouvoir louer une voiture sans chauffeur. Comptez de 15 à 30$ par jour pour un chauffeur selon que vous l’obligerez à découcher ou non. Peut-on trouver des chauffeurs-guides? Francophones, ils sont rares, anglophones sans problèmes. En envoyant un commentaire sur ce blog, vous recevrez quelques adresses de guides et de chauffeurs avec des appréciations d’internautes. Sachez simplement que conduire en commentant n’est pas recommandé sur les routes de Bali. Maintenant que vous avez une voiture et un chauffeur, il vous reste à trouver le guide francophone. Il en existe de très bons sur l’île, les obtenir relève de la chance si l’on a pas des adresses en poche. Le recours à une agence est une solution qui peut s’avérer excellente (ce fut notre cas en 2001, où BAM nous a fourni un guide qui s’est avéré l’un des meilleurs francophones de l’île sinon le meilleur et avec lequel toute une histoire d’amitié s’est écrite au fil de nos neuf années de relations suivies. Lorsque nous n’avons pu avoir recours à Astina Nyoman, c’est son nom, maintenant très demandé par les grandes agences pour conduire des groupes, nous avons pu mesurer les différences. Pour avoir un bon guide, c’est aussi comme pour avoir une très bonne chambre dans un très bon hôtel, il faut s’y prendre très tôt pour sa réservation : 6 mois n’est pas exagéré. Le coût d’un guide (sans voiture) peut varier de 20$/j à 60$/j, sans découcher, selon le mode de recrutement et la qualité. Le mode VIP est le passage par une agence, mais elles ne feront pas de miracles si vous vous y prenez trop tard.
Il est entre 6 heures 30 et 7 heures, de bon matin. Les enfants se rendent à l’école, près de Manggis
Près d’Ubud, vers midi, les écoliers reviennent de l’école
En octobre dernier BAM proposait une location de voiture avec chauffeur, carburant inclus, pour 8-10 heures à 80$/j net, càd taxes incluses, auquel s’ajoutait 40$/j pour le guide. Eventuelle supplément de 30$/nuit pour les découchages du guide et du chauffeur (soit 15$ pour chacun). Vous n’avez alors pas de soucis à vous faire, le chauffeur et le guide sont suivis téléphoniquement par l’agence pendant toute la journée, et au moindre problème l’agence intervient. Vous prendrez vos repas dans des endroits sympas que connaissent bien les guides, en général un buffet à 10-12$/p, vins et alcool en plus. En principe guide et chauffeur font leur affaire du repas, le restaurant les prend en charge, puisqu’ils ont amené le client. Toutefois, il n’est pas interdit de les inviter de temps en temps selon vos affinités. Souvent le chauffeur refuse. Tout est aussi affaire de circonstances. Si vous n’avez pas défini le parcours de cette journée d’excursion (à partir de ce blog par exemple), l’agence vous en proposera. Cette solution de location de voiture me semble préférable à celle d’une excursion tarifée/personne que proposent également les agences. Plus économique est le recours direct à un taxi et à un guide. Mais les taxis francophones sont rares. En janvier nous avons aussi utilisé trois modes directs : Astina lorsqu’il était libre avec une voiture sélectionnée par lui, un autre guide avec voiture (comptez pour voiture, Astina et guide, 95$/j, 70-75 $/j avec le second, car le second guide n’est pas du même niveau qu’Astina). Je peux fournir les coordonnées de ces guides. Enfin nous avons aussi utilisé les services d’un taxi anglophone à Ubud. D’abord pour une heure, ensuite, tellement satisfait de sa prestation, pendant une journée. Sa voiture est très récente et confortable. Sa conduite assez lente pour profiter du paysage. Bon niveau d’anglais. Les prix de départ demandés par les taxis sont de 500 000 à 600 000 Rps par journée de 8 heures (sans taximètre, plus cher). En janvier-février, ces prix se négociaient à 350 000 Roupies/j soit 28/€/j ou 38$/j. En pleine saison, il en est autrement. Coordonnées disponibles sur demande. Dans ce cas, vous devez faire vous-même le programme de l’excursion, encore que le chauffeur peut vous aider utilement à le compléter.